BRÉSIL

Berceau de l'humanité

BRÉSIL

ITINERAIRE (30 jours) : Foz de Iguaçu - Brasilia - Salvador de Bahia - Pantanal - Isla Itaparica - Ilhéus - Porto Séguro - Rio de Janeiro - Belo Horizonte - Florianopolis - Isla Santa Catarina

Itinéraire voyage Brésil

Drapeau Brésil

Capitale: Brésil
Superficie: 8 547 400km2
Population: 186,4milions
Devise: Real
Langue: portugais
Religion: catholiques (80%), protestants (7%), autres dont une centaine de sectes (13%)

Nos photos du Brésil
Album Brésil

Autres carnets de voyage au Brésil
L'or du Brésil
Jean-Christophe
Juillet 2004

CARNET DE VOYAGE BRÉSIL (13èMe étape)

Plus qu'un pays en Amérique du Sud, le Brésil est un continent dans le continent (16 fois la France). De l'Amazone infinie aux colossales chutes d'Iguazu, des forêts d'Amazonie au continent marécageux du Pantanal, en passant par ses plages tropicales et des villes à l'architecture coloniale préservée, le Brésil fait frémir les hommes qui foulent sa terre.

"DO BRASIL"

Foz de Iguazu, 12 janvier 2003 (Notre arrivée au Brésil)

Arrivée au Brésil, à Foz de Iguazu

Foz de Iguazu

A notre arrivée à Foz de Iguacu, un homme nous propose différentes adresses d'hébergement en fonction de notre besoin, et nous déposons alors nos sacs dans celui de notre choix avant de partir visiter la ville, plus grande que nous l'imaginions et contrastant ainsi avec Puerto Iguacu. En journée, le thermomètre affiche 41 degrés ; à 21h, 31 degrés !
Le soir, nous goûtons un excellent kebab à emporter et allons au cinéma dans un complexe situé en périphérie de la ville pour y regarder le dernier James Bond, "Otro dia para mourir". De retour au centre ville, nous nous installons à une terrasse de café et goûtons alors notre premier Capirinha, spécialité brésilienne ressemblant à notre margaritta. Il est deux heures du matin et dehors, il fait 29 degrés !

Les Chutes d'Iguaçu vues du Brésil

En route pour la découverte d'une merveille du monde...

Bus pour les chûtes d'Iguazu

Au matin, en empruntant un bus local, nous partons découvrir les Chutes d'Iguaçu côté brésilien. Après une demi-heure de route et un passage furtif à l'aéroport, le bus nous dépose à l'entrée du site. Nous nous acquittons alors de 6 euros à l'entrée du parc et un nouveau bus, cette fois-ci, touristique avec un étage supérieur ouvert sur l'extérieur, nous conduit à travers le parc jusqu'à un superbe point de vue sur les chutes d'eaux.

Sans aucune transition, une vue panoramique s'offre à nous : sur une largeur impressionnante, de multiples eaux se jettent du haut des falaises avec fracas, entraînant de forts remous en contrebas et un nuage de brouillard !
Long de 1,2 kilomètre, un sentier en béton et en escalier nous emmène sur d'autres miradors. De petits animaux qui nous font penser à des mini tapirs n'hésitent pas à venir renifler nos jambes dans l'espoir de nourriture.
Nous croisons des lézards de forte corpulence et des centaines de papillons colorés. Au final, une fabuleuse vue générale sur les Gorges du Diable nous laisse sans voix : nous nous approchons d'un gouffre où s'effondre l'eau bruyamment, nous humidifiant le corps et les habits.
Hier, nous étions en face, juste au-dessus de ces chutes. Le point de vue est complémentaire, plus panoramique et en recul que sur le site de l'Argentine. Normal, 75% des chutes sont basées sur le territoire argentin. La végétation aux alentours est riche et variée, de couleur vert vif. De retour au premier point de vue, nous restons un long moment à contempler ce spectacle en silence. Nous quittons alors les Chutes d'Iguaçu, des images éblouissants encore nos yeux, et des sons résonnants aux oreilles.


En pause pour un moment innoubliable...

Estelle et Yann aux chûtes d'Iguazu

Brasilia

De retour à Foz de Iguaçu, nous regagnons immédiatement le terminal terrestre, prenant un bus pour Brasilia le soir même. Du fait d'un mauvais numéro de plate-forme indiqué sur le billet, nous manquons de peu de louper le bus.
Nous passons ainsi la nuit et la journée du lendemain dans un bus confortable. Nous atteignons Brasilia après 27 heures de bus. Nous arrivons alors le lendemain à 21 heures au terminal de bus, excentré du centre de Brasilia. Nous sommes en fait les seuls voyageurs du bus à avoir réalisé le trajet Foz de Iguaçu - Brasilia sur toute sa longueur.
Le soir, après avoir déposé nos sacs à dos dans une pousada, nous passons la fin de soirée au Bingo central (jeu de loto) dans un complexe ressemblant à un casino. Là, notre voisin de table nous offrira une plaquette de six jeux pour avoir gagné le bingo maximum à la partie précédente.

A la découverte de la "nouvelle" capitale.

Le lendemain matin, nous partons découvrir cette capitale construite de 1956 à 1959 pour des besoins de développement intérieur du pays. Brasilia devint la capitale du Brésil supplantant Rio de Janeiro sur le plan administratif.

Arrivée à Brasilia, capitale du Brésil...

Brasilia Cette nouvelle ville sans historique, ni influence des temps passés dans son architecture, reste un archétype d'une ville construite d'après un plan moderne, en tenant compte des contraintes et besoin de la société actuelle : accès facile par de grandes artères, quartiers découpés par domaine (administratif, commercial, sport.), parcs situés aux extrémités des avenues principales, lac à proximité. Attrayante par ses immeubles modernes, ses bâtiments stylisés, ses monuments artistiques, nous traversons ses axes principaux, entrons dans le Patio Brazil, grand centre commercial à l'européenne, puis poursuivons jusqu'à son stade et son circuit automobile Nelson Piquet.

Peu de touristes viennent visiter la capitale excentrée des lieux touristiques ; Brasilia reste un lieu de rencontres internationales importantes notamment pour tous les traités et débats concernant l'Amazonie, et régulièrement l'Amérique du Sud. C'est aussi le lieu de passage pour aller dans le Pantanal.

En route pour Salvador de Bahia

A 15h00, nous prenons un bus de Brasilia à Salvador de Bahia que nous devrons atteindre le lendemain. Le bus, en rapport avec son prix bas de gamme est de qualité médiocre nous faisant regretter de ne pas avoir payé un plus cher. Sans télévision, ni musique, nous décidons d'installer notre mini-hifi qui se résumera à deux baffles reliés à notre lecteur cd-rom ! Au programme, U2 et U2 ! Nous faisons partager notre musique aux passagers proches de nous. Quelques pauses nous permettent de reposer nos fessiers endoloris. Progressivement, nous quittons le vert vif de la végétation pour un terrain plus sec et jauni par le soleil.

Salvador de Bahia

En fin de matinée, le lendemain, nous pénétrons dans Salvador de Bahia, ville coloniale côtière de l'état de Bahia. Choc à notre première vue : la pauvreté, visible à l'oil nu sur tous les bâtiments et maisons de la ville. La ville nous apparaît alors dans toute sa tristesse, nostalgique d'un vécu riche aux siècles derniers, et perdue désormais dans ses souvenirs. Nous passons sur un axe périphérique près de favelas, les cités pauvres du Brésil appelées en France "bidon-villes". Nous entrons ensuite dans la cité historique, très colorée, riche en architecture portugaise et chargée de touristes. A la venue de la mère de Yann et de l'ami d'Estelle le lendemain, nous sélectionnons un hôtel de bonne qualité avec vue sur la mer.

Jolie vue depuis nos chambres à Salvador de Bahia

Salvador de Bahia Nous marchons dans les rues de la ville, prenons quelques verres sur les terrasses des pubs situés dans les rues piétonnes. Là, les vendeurs de cacahuètes déposent sur les tables et sur un papier une pincée de cacahuètes, puis repartent pour ne revenir que 10 minutes plus tard : si vous avez mangé les cacahuètes, il vous ressert et vous devez vous acquitter de 0,3 euros, sinon il récupère le papier et repart vers d'autres tables. A minuit, I'air est doux et nous observons le ballet infernal des passants avec sourire. A la fermeture du café, et un peu fatigués par nos boissons, nous rentrons à l'hôtel et dormons profondément dans ce cadre luxueux !

Anecdote de fin de journée.

Au petit matin de ce grand jour, le réveil nous annonce l'heure du petit-déjeuner. Nous dévorons goulûment les mets présentés sur la table principale : gâteau, charcuterie, fruits (pastèques, mangues, papayes, melons). Puis, nous retournons nous coucher jusqu'en fin de matinée ! Ne souhaitant pas visiter les lieux avant la venue de nos visiteurs, nous passons l'après-midi dans un cybercafé, à saisir les fiches techniques sur l'Amérique du Sud ainsi qu'une newsletter. Il nous reste deux heures à tuer avant de rejoindre le mini bus collectif pour l'aéroport. Nous buvons des bières à une terrasse de café, renouvelant nos regards sur le passage des gens dans cette rue piétonne. Nous montons enfin dans le mini bus. Là, une femme se joint à nous. A la vue de sa dégaine, Yann s'exclame alors: " Elle est bourrée la dame !" et à Estelle d'enchaîner : " Houai, et t'as vu comme elle est sapée ?! ".
Quelques instants plus tard, la femme se retourne alors vers nous et nous dit en français : "vous êtes français, moi, je suis guide ici". Oups ! Maria, soixante-dix ans, nous apprend alors qu'elle parle couramment 6 à 7 langues (le français, l'allemand, l'espagnol, l'italien, le russe, et le japonais.). Maria nous quitte en nous proposant une visite guidée des alentours de la ville le lendemain.



Une jolie Bahiana...

Population Salvador de Bahia

Arrivée de Michelle, la mère de Yann et Thierry, l'ami d'Estelle.

Sur la route de l'aéroport, peu rassurés, nous traversons des favelas. Soudain, Yann demande au chauffeur de stopper pour une pause pipi suite à l'effet de la bière. A l'aéroport, les voyageurs tarderont à apparaître dans le hall ; Yann les surprend par une photo dès leur arrivée ! Nous sommes heureux de serrer nos invités dans nos bras. En taxi, nous retournons tous les quatre à l'hôtel pour déposer les sacs.

Le récit de Michelle, la maman de Yann, durant leur circuit pour rejoindre Rio en longeant la côte: Carnet de voyage de Michelle

Rio de Janeiro. Après 2 semaines de découverte chacun de notre coté avec nos visiteurs, c'est l'heure du départ : Thierry et maman Michelle s'envolent alors pour Paris et nous nous retrouvons tous les deux avec l'impression d'un "trop calme"...

Estelle après le départ de nos visiteurs: Carnet d'Estelle à Rio et Carnet à Belo Horizonte



Yann après le départ de nos visiteurs: Carnet de voyage de Yann (Florianopolis - Isla Santa Catarina - Montévidéo - Colonia - Buenos Aires - Santiago)

Conclusion commune Brésil

Le séjour au Brésil a été quelque peu spécial, car nous avons reçu deux invités : la mère de Yann et l'ami d'Estelle. Tous deux ont choisi ce pays pour nous rejoindre librement et ne l'ont pas regretté ! Plus grand pays d'Amérique du Sud, le Brésil, c'est 16 fois la France ! Il n'offre pas de grands contrastes dans ses paysages, mais une réelle authenticité. L'exubérante foret amazonienne abrite des miliers d'espèces uniques, elle est traversée par le plus long fleuve du monde. Durant une partie de l'année, des pluies diluviennes inondent le Pantanal qui devient alors un énorme marécage où se cotoient alligators, cerfs, fourmiliers ou Jabirus, l'oiseau symbole d'une des plus belles réserve naturelle du monde d'animaux.

La cote, longue de 6000 kms, offre une quantité de plages et d'iles inchiffrables ; le tout sous un soleil éclatant. La population se distingue de ses voisins sur plusieurs points : d' origine portugaise, sa langue l'est aussi.

Sa culture afro-portugaise, surtout implantée dans l'état de Bahia avec la nombreuse population noire descendants d'esclaves, influence le reste du pays. On la retrouve dans le rythme de la samba qui anime les rues et rend encore plus chaud le plus fou et plus beau des carnavals ; dans la cuisine à base de riz, haricots, poulet et poisson.

Le foot n'est pas un sport, c'est une religion qui peut unir le pays derrière son équipe nationale, ou peut provoquer des conflits sévères entre deux clubs.

Le Brésil présente toutes sortes de métissage avec à la base, Indiens, Noirs et Blancs. Ce qui donne une très jolie population et on pourrait se croire dans une société où tout le monde vit ensemble sans inégalité. Mais c'est oublier les injustices sociales et raciales ; les fortunes astronomiques contre une sous-alimentation pointue. Les milliers de Favelas situées aux périphéries des villes en sont la preuve. Pelé est un des rares brésiliens noirs a avoir réussi !

"Le Brésil n'est pourtant pas un pays sous-développé, mais un pays injuste" selon les mots du Président Fernando Cardoso. Les villes historiques comme Ouro Preto ou Salvador de Bahia sont charmantes avec leurs anciennes demeures coloniales. Malgré beaucoup de points négatifs lus ou entendus, Rio reste une expérience à vivre absolument.

Tout ceci fait que le Brésil est un pays unique et à part en Amérique du Sud



Prochaine étape: La Nouvelle Zélande

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